Sandrine Josso, députée de Loire-Atlantique, appelle à défendre les producteurs de sel marin biologique face au projet de réforme du cahier des charges du label agriculture biologique (AB) élaboré par la Commission européenne.

En 2019, Sandrine Josso a obtenu la reconnaissance du statut d’agriculteur aux paludiers, mettant fin à la discrimination à l'égard des producteurs de sel marin. En effet, aux termes de sa rédaction adoptée en 1988, l'article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime ne reconnaissait pas l'activité salicole comme activité agricole.

Sandrine Josso, déterminée à poursuivre sa défense du métier des paludiers, a demandé au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, une audience sur la question de l’élaboration par la Commission européenne du cahier des charges du label agriculture biologique pour le sel.

A l’heure actuelle, seuls les sels de marais salants traditionnels, c’est-à-dire obtenus par la méthode de production du sel solaire, sont éligibles à la certification agriculture biologique. Son extension aux sels de mines, qui entrainerait la labellisation de dizaines de millions de tonnes de sels en Europe, serait une catastrophe écologique, économique et touristique. 800 emplois liées globalement à ce secteur d’activité sont ainsi menacés.

La production de sels de mine utilise, en effet, des techniques de production qui contredisent clairement les objectifs de développement durable de la France. A l’opposé, la méthode de production du sel solaire, basée sur l’évaporation naturelle de l’eau et respectueuse du cycle des saisons, s’inscrit dans la continuité des exigences de l’agriculture biologique.

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