Sandrine Josso, députée de Loire-Atlantique, souhaite dresser le bilan de la situation quant au projet de réforme de la certification européenne des sels biologiques

Sandrine Josso, dans la continuité de ce que déclarée par le Gouvernement, souhaite rappeler que le nouveau règlement bio UE n°2018/848 prévoit la possibilité de certifier le « sel marin et autres sels destinés à l’alimentation humaine et aux aliments pour animaux ».

La Commission européenne avait, en effet, commencé à travailler sur le sujet dès l’automne 2018 et décidé de confier à un groupe d'experts le soin de formuler un avis technique sur la production de sel biologique, de recenser les techniques et méthodes existantes et de faire des propositions pour définir des règles de production biologique. Le rapport remis n'est donc pas une proposition de la Commission. Il fera l’objet d’un débat lors d’un comité sur la production biologique organisé par la Commission européenne le 28 octobre 2021.

Le Gouvernement a bien compris que le rapport remis par ces experts ne propose que très peu de critères de différenciation entre le sel biologique et conventionnel, notamment en permettant l’usage d’additifs non autorisés pour les sels IGP et AOP, aussi exige-il clairement que des critères de différenciation plus exigeants soit établis.

Sandrine Josso demeure mobilisée pour défendre la cause des paludiers et reste confiante dans le partage de ses vues par le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, chargé du pilotage du dossier et qui défendra la position française à Bruxelles, en janvier 2022, lorsque la Commission européenne sera amenée à traduire juridiquement ses propositions.

Elle remercie également ses collègues de la façade atlantique Marie-Pierre Vedrenne, Olivier Falorni, Stéphane Buchou, Frédérique Tuffnell, et Yannick Haury pour leur engagement et leur soutien.

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