Les paludiers sont très mécontents, la réaction du maire de Guérande et de son adjoint.
Depuis plus d’un an, en lien et en coordination avec les professionnels, avec l’Association Française des Producteurs de Sels de l’Atlantique récolté manuellement, la ville de Guérande et Cap Atlantique sont mobilisés pour faire évoluer la copie imaginée par la Commission européenne : « depuis le début des travaux sur ce sujet, nous ne pouvons accepter que la définition du sel bio puisse s’appliquer à des productions qui ne respectent en rien le cahier des charges appliqué pour cette labellisation. C’est un non-sens total » rappelle Nicolas CRIAUD, Maire de Guérande et Président de Cap Atlantique.
Le débat créé à la suite de la mobilisation des professionnels, des élus locaux et des pouvoirs publics a contraint la Commission à retravailler sa copie mais « force est de constater que le résultat ne nous convient toujours pas. Conserver la proposition tel quel revient à tromper le consommateur, à fragiliser les sels qui respectent déjà naturellement le critère bio. C’est un danger également pour le label en lui-même » souligne Xavier FOURNIER, Adjoint au Maire de Guérande en charge de l’Attractivité, de la Communication et des Relations européennes.
Comme convenu avec les professionnels dès le 9 décembre dernier, la ville de Guérande va participer à la consultation publique. Cette consultation est ouverte à tous sur le site de la Commission européenne et ceci jusqu’au 4 janvier : « nous vous invitons tous à y participer ». La ville de Guérande va également rappeler au Gouvernement et aux Parlementaires européens, déjà sollicités et intégrés aux échanges, l’importance de ce combat.
La députée de Loire-Atlantique s’était engagée en période préélectorale à soutenir l’action des paludiers. Depuis son inaction et le manque de résultat laissent penser qu’à l’époque elle aurait fait du vent ?
