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Guérande Alternance : Droit de réponse suite au Conseil Municipal du 18 décembre 2019

La presse s'est fait l'écho des débats du dernier conseil municipal du 18 décembre 2019. Deux questions écrites étaient posées par la liste Guérande Alternance. La première concernait le fonctionnement interne à la mairie face à un conflit interne entre des agents et la seconde concernant deux recrutements effectués sans déclaration officielle pour candidature interne ou externe.
Hélène Challier
Hélène Challier

Mme Challier ayant été interpelée par les agents eux-mêmes a décidé de poser ces deux questions écrites lors du dernier conseil municipal.

Les deux questions ont déclenché de la part de la municipalité une réaction très vive et Madame Challier a été violemment mise en cause. La lettre qui suit est le droit de réponse dans le cadre légal du droit de réponse de toute personne attaquée nominalement par un article de presse.

Lors de sa réponse aux questions écrites, Monsieur Criaud a repris le déroulement des faits, expliquant la réunion de différentes enquêtes. La réponse de Madame Challier donne un autre éclairage et explique son intervention en conseil.

Guérande Alternance répond aux accusations

" Suite au Conseil Municipal du 18 décembre, aux questions écrites que nous y avons présentées et aux réponses qui ont été lues, nous n’avons pu répondre aux accusations portées contre notre groupe et visant à entacher notre action, nos intentions et nos personnes.

Nous utilisons donc notre droit de réponse afin de préciser certains points.

Si nous avons dû porter publiquement des affaires qui auraient dû être réglées en interne, c’est parce que justement elles n’étaient pas réglées et que des agents et des représentants des personnels nous ont sollicités pour que nous intervenions.

Lors du Comité Technique Paritaire du 28 novembre concernant la réorganisation des services, les représentants des Personnels ont demandé l’ajournement de la séance au motif « qu’ils n’ont pas été ni informés ni impliqués dans cette réorganisation », ni dans les conclusions des audits et enquêtes préalables. Ils nous alertent alors à nouveau sur l’absence régulière de la plupart des élus de la majorité lors de ces Comités Techniques et sur certaines irrégularités voire sur des dysfonctionnements sérieux dégradant la qualité de vie au travail. Ils souffrent de « ne pas être entendus ».

Afin de réorganiser deux des services suite à ces dysfonctionnements, une enquête et un audit internes ont été réalisés. Nous en contestons les résultats pour les raisons suivantes : les auditeurs et les audités sont les mêmes personnes, les résultats ne peuvent être impartiaux. Deuxio, les représentants des personnels n’ont pas été impliqués ni dans les conclusions de l’audit, ni dans les propositions de réorganisation. Tertio, les résultats de l’enquête informelle diligentée en interne ne sont pas étayés et ne reposent sur aucun élément factuel. La séance est reportée de 15 jours à la demande des personnels.

Nous avons refusé de signer le compte-rendu de cette séance car les informations qui y figurent sont partiales et partielles. Il règne une véritable confusion et une absence de transparence que nous refusons aussi de cautionner.

Le Comité Technique Paritaire reporté a eu lieu le 12 décembre. On nous y annonce qu’un audit externe  devrait enfin être diligenté afin de traiter les dysfonctionnements et la souffrance au travail, lequel pourrait être suivi d’un plan d’action à partir de février 2020. La situation se dégradant depuis trop longtemps, j’annonce alors le même jour au Maire qui me fait confidence des difficultés guérandaises et du fait qu’il va « devoir agir » que je lui poserai malgré tout la question publiquement afin de conforter le fait que ses annonces seront bien suivies d’effet. Il a donc été prévenu et sa « colère froide » était bien feinte et relevait d’une mise en scène fort à propos dans un contexte de campagne électorale.

Nous aurions aimé ne pas avoir à poser ces questions et il aurait été certes beaucoup plus confortable de n’en rien faire, mais nous sommes dans notre rôle d’élus lorsque, alertés par les représentants du personnel, en dernier ressort, nous portons le débat sur la place publique. Nous sommes dans notre rôle lorsque nous informons nos Concitoyens sur des dysfonctionnements sérieux, impliquant l’argent public, la qualité des conditions de travail, la légalité et l’impartialité des procédures. La Majorité ne peut pas répondre à de vrais dysfonctionnements  en créant des doublons, sans faire appel à candidature, ni publier les postes, ce qui est obligatoire.

Pour terminer, nous attendons les réponses à nos questions, à toutes nos questions. Mais nous constatons depuis la prise de fonction de Monsieur Criaud, que les questions restent toujours sans réponses.

En lieu et place des réponses attendues à des questions simples et factuelles, s’est joué un spectacle de simulacre de vertu outragée, méticuleusement organisé avec applaudissements à la fin par les acteurs eux-mêmes. Nous n’avons ainsi pas pu répondre. Cela s’appelle une diversion ou un contrefeu. Nous n’avons décidément pas la même conception de la démocratie et des débats. Nous étions habitués à plus de tenue à Guérande.

Enfin notre démarche est d’autant plus désintéressée que nous ne sommes pas en campagne, comme chacun le sait. Nous portons à la connaissance des Guérandais des difficultés qui relèvent de dysfonctionnements quant à la gestion municipale, encore une fois, sans la moindre arrière pensée électoraliste."

24/12/2019 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 03 janvier 2020 à 16h11 par Jean Goychman, GuÉrande
Un peu d'histoire...
En sptembre 2006, le maire de Guérande, Jean Pierre DHONNEUR, disparaissait brutalement. Annick MAHE, premiére adjointe, a assuré un interim préparant essentiellement la venue de Christophe PRIOU à Guérande. La mairie de Guérande répondait pour lui à un choix stratégique concernant son mandat de député. Stephanie PHAN-TAN ne possédait pas toutes les clés du jeu politique et a préféré renoncer avec une certaine sagesse. des dissenssions sont alors apparues dans l'équipe, dont Nicolas CRIAUD a probablement bénéficié. Mais tout ceci a manqué de cohérence sur le fond. L'endettement s'est accru au-delà du raisonnable car toutes les décisions importantes en matière d'urbanisme passaient par des études préalables fort coûteuses commandées à des conseils spécialisés. Cela donnait l'impression d'une sorte d'ouverture permanente de parapluie au cas où les choses tourneraient mal. C'est ainsi que, d'après ce qui est publié, on peut lire que l'affaire du petit séminaire est devenue ruineuse...
Ce qui semble s'être passé à l'intérieur des services, et que je connais pas dans le détail, relève de la même ambiance.
Ancien conseiller municipal de 2001 à 2008, je suis affligé d'apprendre cela et de découvrir qu'un conflit interne entre agents municipaux devait être porté par Hélène CHALLIER, élue de l'opposition, durant une séance du CM et qu'elle n'avait donc pu être traitée en interne. C'eut été inconcevable il y a quelques années...

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