Les Ecologistes de la Côte Sauvage (LECS), Terre et Mer, pour l’avenir du vivant ! Vert Pays Blanc et Noir (VPBN) considèrent que les conditions ne sont pas réunies pour un environnement viable.
A l’heure où se déroule la COP 26 qui révèle un décalage entre les travaux alarmistes des experts du climat, les discours volontaristes de nos dirigeants et une réalité de l’engagement des Etats très en deçà des enjeux, trois associations environnementales de la presqu’ile (1) souhaitent interpeller les élus de CAP Atlantique sur le projet de Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) soumis à la consultation publique jusqu’au 26 novembre, et jusqu’au 2 décembre par internet (2).
En premier lieu nous déplorons une démarche qui n’a pas impliqué la population dans l’élaboration du plan et qui ne prévoit aucunement de l’associer dans son suivi et son évaluation.
En second lieu nous constatons que le plan ne repose pas sur une évaluation du plan précédent (PCET). Il apparaît comme un catalogue d’intentions non hiérarchisées qui ne sont pas dotées de moyens en proportion des objectifs.
Elles en concluent que les conditions de l’atteinte des objectifs fixés par la loi et qui conditionnent un environnement viable ne sont pas réunies et demandent la mise en place au niveau territorial d’une concertation citoyenne, sous une forme à définir, qui aura pour mission de réévaluer les actions, de les enrichir, d’examiner les moyens pour garantir la réussite, de suivre l’application du plan et de participer à son évaluation.
En France, dans la Drome et dans le Lot, des initiatives sont en cours. Des associations ont engagé des actions en justice pour manquement des collectivités à leur obligation climatique. Nous souhaiterions ne pas avoir à le faire.
(1) Les Ecologistes de la Côte Sauvage (LECS), Terre et Mer, pour l'avenir du vivant ! Vert Pays Blanc et Noir (VPBN)
