La coulée verte s’est remplie petit à petit pour la seconde journée des Terres blanches. Le public, très enthousiaste, a eu le droit à 15 minutes de rab avec Inna Modja. « J’ai commencé en avance car je voulais profiter de vous le plus possible », explique la chanteuse entre deux chansons. Avant d’entamer sa célèbre chanson French Cancan (Monsieur Sainte- Nitouche), elle a demandé si les hommes guérandais étaient romantiques et galants, suivant la réputation internationale des Français. Les réponses des femmes ont été assez dubitatives ! Qu’importe, la foule a repris en cœur le refrain plusieurs fois.
Gérald de Palmas était visiblement très attendu, « enfin de la bonne musique », lâche un fan. La majorité de ses chansons ont été chantonnées (si ce n’est reprises en cœur) sur toute la surface du festival. Sur la route, était très attendue, et très demandée par les fans au premier rang, a été une des dernières a être chantée.
Enfin, la soirée s’est terminée en beauté avec Shaka Ponk. Dès 22 h 20, les fans n’en pouvaient plus d’attendre. Leur musique a enflammé la coulée verte, faisant hurler les gens à s’en péter les cordes vocales. En l’espace de trois chansons, une bonne quinzaine de personnes sont passées par-dessus les barrières pour voir leurs idoles de plus près, ramenées manu militari dans le public par la sécurité. Et les quelques minutes pendant lesquelles Frah a chanté quasiment dans le public n’ont pas calmé leurs ardeurs ! Un peu moins familial que les autres, ce concert n’en a pas moins été très assidûment suivi.
La demande de bouchons d’oreille avait été très forte l’an dernier au stand de prévention de l’association DicoLSF. Qu’en est-il cette année ? Difficile de faire un bilan à chaud, mais ce qui est déjà sûr, c’est qu’environ un millier de bouchons d’oreille ont été distribués, qu’une dizaine de personnes sont venues voir la petite exposition et répondre aux questionnaires. « Les gens prennent conscience des risques et viennent vers nous, ce qui est très bien. En plus, comme c’est la période estivale, les gens qui viennent nous voir ne sont pas forcément de la région », explique Cyrille Ruau, directeur de l’association DicoLSF.
Surtout, beaucoup viennent pour poser des questions : quel est le volume sonore ? Quelles peuvent être les nuisances sonores dans un contexte professionnel ? Et pour les enfants ? Sans oublier les MP3 et les portables… Pour le volume sonore, facile de répondre car l’association a mis en place « deux analyseurs acoustiques : l’un fait des relevés toutes les demi-heures et l’autre, un sonomètre, affiche les décibels en temps réel », ajoute Cyrille Ruau. Ainsi, la zone de sûreté pour les oreilles (où la musique est inférieure à 85 décibels, le seuil critique) était du côté du bar et derrière la passerelle handicapés. Pour savoir si le son était vraiment trop fort comme l’an dernier (plus de 105 décibels), il va falloir attendre le bilan !
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