Festi’cités à Guérande commence par une visite guidée à 19 h 00. Derrière Guillemette qui agite régulièrement sa cloche en criant « Suivez le guide !», le groupe fait des rencontres pour le moins loufoques. Jean, le tailleur de pierre, la duchesse Anne de Bretagne, un chanoine ou encore Jean de Montfort et Jeanne de Penthièvre, tous apportent un bout d’histoire, tout en prenant un malin plaisir à interrompre Guillemette. Des remparts de la ville à l’église Notre-Dame-la-Blanche, en passant par les ruelles, tous ces personnages hauts en couleurs ont amusé et interpellé les visiteurs. « C’est horrible de vouloir la marier à 11 ans », souffle une adolescente après la première apparition de la duchesse.
Les remparts de Guérande sont longs de 1,3 km. Ils ont été construits à la toute fin du Moyen-Âge. En effet, en 1341, Jean III duc de Bretagne meurt sans descendance. Deux prétendants sont en lice pour sa succession : son demi-frère, Jean de Montfort, et sa nièce, Jeanne de Penthièvre (épouse de Charles de Blois, fils du roi de France). Or le territoire de Guérande est le seul que possède Jean de Montfort en Bretagne (Montfort l’Amaury est en France). Ni une, ni deux ! Les troupes françaises mettent à sac la ville en 1342 et démantèlent ses fortifications.
« Les remparts ont mis plus de cent ans à être reconstruits », explique Guillemette. Imposants, ils ont surtout coûté très cher. Or, les territoires bretons sont exemptés d’un des plus gros impôts de l’époque : la gabelle (sur le sel). Qu’à cela ne tienne ! C’est un autre impôt qui va financer la reconstruction : le billot (sur les débits de boisson). Un impôt qui, sans être mauvaise langue, marche très bien puisqu’il permit de construire aussi l’église Saint-Guénolé à Batz-sur-mer. Une visite amusante qui a beaucoup intéressé, même si « ce n’est pas toujours facile à suivre », regrette une touriste.
Pratique :
Tous les jeudis jusqu’au 30 août à 19 h 00.
Durée : 1 h 30. Tarif : adultes : 9 €, enfants : 4 €.
Dès 21 h 00, les sonorités cuivrées envahissent le centre de Guérande intra-muros. Plusieurs centaines de personnes se pressent au pied de la collégiale Saint-Aubin pour écouter ces musiques de l’Est. De la musique dynamique et ensorcelante pour un public familial qui n’hésite pas à danser aux sons dynamiques du saxophone et de la clarinette. Que ce soit pour des reprises (comme Delicatessen) ou pour ses propres compositions, Doucha a reçu le même accueil enthousiaste de la part des « Guérandais et des voyageurs ».
Le 14/08/2022 par Emma le retour dans
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